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Identité nationale : un débat détourné
06/11/2009 15:41
Le quotidien Le Monde a publié jeudi 5 novembre un point de vue de NDA à propos du débat sur l’identité nationale, lancé par le gouvernement. Nous en proposons ici une version augmentée.
L’identité nationale n’est pas un slogan électoral !
Pauvre Nation ! Après avoir été abandonnée, raillée, la voilà désormais, à la veille de chaque échéance électorale, instrumentalisée comme on sort une vieille relique lors des grandes processions.
L’identité nationale est à la mode !
Cruel paradoxe de voir ceux qui ont toujours moqué « l’exception française » soudain s’en emparer pour masquer l’échec de leur politique qui, de fait, la remet en cause.
Car l’identité nationale n’est pas un objet qu’il faudrait, à intervalles réguliers, vénérer pour faire oublier la dureté des temps ; pire en faire un thème de discorde pour rassembler le camp des soi-disant « bons Français » contre celui des « mauvais ».
L’identité nationale doit, à l’inverse, être une dynamique de rassemblement, sous-tendue par des valeurs, une histoire partagée, une pluralité de terroirs et d’arts de vivre, des institutions et les grandes lignes d’un projet de société. Qu’est-ce qu’être français ? C’est un « vouloir vivre ensemble », assis sur un tempérament collectif patiemment mûri par les siècles, qui suppose des politiques publiques ambitieuses au service d’un idéal.
Car oui ce plébiscite de tous les jours, cher à RENAN, ne tombe pas du ciel pour être partagé par le plus grand nombre. Il doit être ardemment désiré et méticuleusement bâti par les Elus du peuple.
Ce vouloir vivre ensemble a un nom : la République.
Il a un idéal : liberté, égalité, fraternité.
Il a un acteur central, l’Etat, creuset de la Nation à travers les âges, qui, par delà les régimes et les alternances, demeure le gardien de l’intérêt général, contre l’emprise des féodalités et des intérêts particuliers.
Enfin, ce vouloir vivre ensemble a une langue, le français, qui fédère les citoyens et forge la communauté nationale, en lui offrant notamment le socle d’une civilisation singulière.
Cette République française est exigeante avec, en premier lieu, un devoir d’exemplarité que les anciens appelaient la vertu. Une vertu qui doit être incarnée par ses élites si elles veulent être suivies. Comment le pourraient-elles aujourd’hui tant elles font honte ?
La République est exigeante car elle doit apporter l’ordre et le progrès. Or, de nos jours, l’anarchie économique s’accompagne de la régression sociale et du désordre dans la rue.
Il ne sert à rien d’organiser des débats dans les Préfectures sur l’identité nationale si la souveraineté populaire, le pouvoir du peuple par le vote de décider de son propre destin, est transférée à Bruxelles ; si l’on réduit les effectifs de Police et que l’Etat régalien n’a plus les moyens de jouer son rôle ; si l’école n’incarne plus un espoir de promotion sociale ; si on laisse se développer les ghettos et les communautarismes contraires à l’indépassable unité du peuple français et à une citoyenneté laïcisée qui définit, précisément, l’appartenance à la Nation ; si l’Etat aménageur du territoire déserte, livrant à elles-mêmes des collectivités locales fiscalement rabougries et ne pouvant compter que sur la mise à contribution de leurs propres habitants pour équilibrer leurs comptes ; si les responsables politiques, économiques et scientifiques laissent tomber le français ; si la fiscalité tond les classes moyennes et épargne les plus riches ; si, enfin, les services publics sont privatisés tandis que les entreprises délocalisent à tour de bras et n’offrent plus les emplois qui permettent de vivre dignement.
En définitive, la République est exigeante car elle suppose avant tout le respect du peuple. Un peuple qui n’est pas dupe de la démagogie et de l’impuissance publique qui sont, en fin de compte, les deux faces d’une même médaille : celle du renoncement au modèle français.
L’introspection collective sur l’identité nationale, à laquelle prétend nous inviter le pouvoir, devrait mener à revisiter et remettre en perspective ce qui nous rassemble tous, fondamentalement, par delà les origines, les religions, les chapelles, les intérêts et les partis. Ce, afin de rendre plus forts les Français du XXIème siècle, de leur rendre amour et estime de leur pays. « Le patriotisme, c’est aimer son pays, le nationalisme, c’est détester celui des autres. », affirmait Charles de Gaulle. Oui, nous avons besoin, à nouveau, d’estimer et d’aimer la France pour ce qu’elle est, en en acceptant l’identité politique, linguistique et historique. Non, il n’est pas souhaitable de la réduire, par électoralisme, à une définition ethnique et culturelle, nationaliste, au prix d’un renoncement à son modèle d’assimilation républicaine.
En cédant à la tentation de fourvoyer le débat sur l’identité nationale, Nicolas Sarkozy va affaiblir la Nation parce qu’il va la diviser là où il devrait la rassembler, et parce qu’il va l’enfermer dans la fausse alternative entre, d’un côté, un nationalisme antirépublicain et, de l’autre, un communautarisme antinational.
Alors oui, l’identité nationale retrouvera sa dynamique quand l’action publique redonnera un sens au fait d’être français.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du Rassemblement Gaulliste Debout La République
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Banques : quand on veut, on peut !
06/11/2009 09:17
A la une du Parisien : « Faut-il faire encore confiance aux banques ? ». Quelle naïveté, car bien évidemment la réponse est non !
Mais à qui la faute ? Aux banques qui profitent d’un refinancement à 1% et qui prêtent à 4 ou 5 ? Aux banques, qui tondent les déposants en profitant du maquis de la réglementation ? Ou plutôt à l’Etat, c'est-à-dire au pouvoir politique, qui se refuse à contrôler, à réglementer leurs activités ?
Bien évidemment tant que le gouvernement se couchera devant Mr Pébereau et consorts, rien ne changera. Les PME seront tous les jours un peu plus étranglées, les particuliers souffriront un peu plus et les profits des banques, au lieu de servir l’économie productive, alimenteront la spéculation et les bonus de ceux qui l’organise.
Que faire ? Pour remettre de la concurrence et défendre les particuliers, on doit créer en France les « actions de groupe » (plaintes collectives), dont le pouvoir dissuasif envers les entreprises indélicates est reconnu de tous. Pour aider les PME, il faudra bien nationaliser 1 ou 2 banques afin de casser l’oligopole privé qui s’est constitué et garantir ainsi, grâce à l’intervention publique, un surplus de concurrence ! Mais surtout, la réforme fondamentale consisterait à séparer de nouveau les activités bancaires de détail d’un côté, et d’investissement de l’autre.
Mais, là aussi, c’est la volonté qui manque car la nomenklatura qui gouverne la France pantoufle allégrement dans le secteur bancaire, oubliant qu’il n’y a pas d’économie forte sans industrie puissante.
Sans changement profond à la tête de l’Etat, les prédateurs, hélas, auront encore de beaux jours devant eux…
NDA
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Couvre-feu pour les moins de 13 ans : un écran de fumée ?
04/11/2009 18:25
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le couvre-feu pour les moins de 13 ans, une bonne idée sous certaines conditions
La proposition faite par Brice Hortefeux d’instaurer un couvre-feu pour les mineurs délinquants peut être une bonne idée mais sous certaines conditions seulement.
En tant que maire d’Yerres en Essonne, j’applique moi-même cette mesure dans ma commune depuis 2001.
Si ce dispositif donne satisfaction, c’est :
parce qu’il concerne l’ensemble des mineurs de moins de 13 ans, étant entendu qu’il est impossible de discerner dans la rue ceux qui sont délinquants ; parce qu’il procède de la volonté de la Municipalité qui, au-delà des raccompagnements de mineurs à leur domicile, assure un suivi social adapté pour rappeler aux parents leurs devoirs.
Ainsi, la suggestion du ministre de l’Intérieur ne fonctionnera pas s’il s’agit pour les Préfets d’imposer des mesures administratives à des communes qui ne seraient pas partie prenante.
Surtout, cette mesure implique des moyens policiers de proximité en nombre suffisant, à l’opposé de la politique actuelle de diminution des effectifs des forces de sécurité publique, qui perdront l’année prochaine 8 000 postes au titre du non remplacement d’un départ à la retraite sur deux (Révision Générale des Politiques Publiques – RGPP).
Si le ministre de l’Intérieur veut être pris au sérieux sur sa proposition de couvre-feu nocturne, qu’il commence donc par revenir sur sa politique suicidaire de réduction des effectifs de policiers et gendarmes, qui ne pourra qu’aggraver une insécurité déjà en forte recrudescence.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République
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Perte d'emploi, perte de soi
02/11/2009 17:16
Perte d'emploi, perte de soi
de Daniel Linhart, Estelle Durand, Barbara Rist
Broché
Paru le : 09/10/2002
Editeur : Erès
Collection : sociologie clinique
ISBN : 2-7492-0078-4
EAN : 9782749200781
Nb. de pages : 190 pages
Résumé
1993 : suppression de 1104 emplois sur les 2549 de l'usine Chausson de Creil 1994 : nouvelle suppression de 475 emplois 1996 : Fermeture de l'usine programmée dans le secret par la direction dès 1991 " Une fermeture ou des licenciements ne constituent pas seulement des faits quantifiables : nombre d'emplois perdus, nombre de personnes reclassées, mises en préretraite, indemnités financières, formations offertes, déménagements éventuels. Ils représentent autant d'épreuves, de ruptures, de traumatismes, de pertes - de repères, d'identité - qui s'effacent derrière les impératifs économiques, financiers, les diktats de la modernisation, les nouvelles règles du jeu de la mondialisation. [...] Qui s'occupe vraiment de ce que les gens vivent, de la violence de la déchirure qu'ils subissent ? [...] Comment accepter l'idée que les gens ont à s'adapter aux règles du jeu économique quel qu'en soit le prix subjectif ? Que le vécu, les sentiments, au fond tout ce qui spécifie l'être humain, doivent s'effacer devant la logique économique et la forme qu'elle prend dans la modernisation ? Il faudra bien un jour que la société se reprenne et reconsidère sa hiérarchie des valeurs. Qu'elle accepte l'idée qu'avant l'économie et ses lois, il y a l'être social, comme elle est en train de découvrir peu à peu qu'il y a également les lois de la nature qui imposent des préoccupations écologiques, aussi restrictives soient-elles pour l'économie. " D. L. Ce document qui se lit comme un roman apporte des éléments concrets pour comprendre les transformations objectives et subjectives du monde du travail dominé aujourd'hui par les politiques managériales modernisatrices qui, si elles misent sur l'individualisation à outrance et la mobilisation de la subjectivité des salariés, privilégient les critères économiques et financiers en les déconnectant de leurs incidences humaines.
Avis de PW
Je conseille ce livre à tous les hérauts de la mondialisation et de l'Europe. Qu'ils voient enfin la réalité du mal qu'ils peuvent provoquer par leur politique absurde de licenciement massif en France. Une occasion pour eux de voir qu'un employé n'est pas qu'un simple numéro de pointage mais aussi un individu avec des émotions.
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L’euro cher, tombeau de l’économie européenne
02/11/2009 16:28
La zone euro paie très cher l'addition d'un dollar trop faible
Le point de vue de l'agence économique et financière Breakingviews.com
Jean-Claude Trichet aime à se dire "très satisfait de la politique de dollar fort suivie par les Etats-Unis". Pourtant, le président de la Banque centrale européenne (BCE) aurait encore plus de raisons de se réjouir si cette politique était une réalité, et non un fantasme.
L'extrême faiblesse du billet vert est le troisième instrument de relance pour l'économie américaine, après les mesures fiscales et monétaires. La récession serait bien plus grave aux Etats-Unis si le dollar n'était pas aussi bon marché. Réciproquement, la force de l'euro coûte très cher aux pays membres de la zone euro.
Le produit intérieur brut (PIB) américain a péniblement réussi à croître de 0,4 % en 2008. Sans une augmentation de 5,4 % des exportations et une baisse de 3,2 % des importations, il aurait au contraire reculé de 0,8 %.
Le dynamisme du commerce extérieur a perduré au premier semestre 2009, alors que les échanges mondiaux étaient littéralement en train de s'effondrer. Les importations américaines ont diminué encore plus que les exportations. Lorsque le dollar faiblit, il devient plus difficile pour les entreprises étrangères d'être compétitives sur l'énorme marché que forment les Etats-Unis.
Dans la zone euro, le mécanisme joue dans l'autre sens. Au dernier trimestre 2008, la "contribution du commerce extérieur à la croissance", c'est-à-dire le ratio calculé en rapportant le différentiel de croissance entre les exportations et les importations à la variation du PIB, a coûté un point de croissance aux économies de la zone.
C'est essentiellement parce que les performances commerciales sont mauvaises que le recul du PIB allemand sera deux fois plus accentué que celui du PIB américain cette année (5 %). Le gouvernement allemand anticipe une croissance limitée à 0,75 % en 2010, alors que les économistes annoncent une progression trois fois plus importante aux Etats-Unis.
La force de l'euro impose également un lourd tribut aux pays de la zone les plus vulnérables qui n'ont guère l'habitude de dépendre des exportations. En Espagne et en Irlande, la crise du marché immobilier condamne l'économie à exporter davantage, à remplacer certains produits importés par des produits nationaux, et à stimuler le tourisme.
Les handicaps sont lourds. L'euro est trop fort, même pour une Allemagne championne de la compétitivité. Dans des pays d'envergure moindre comme l'Espagne, l'Irlande et quelques autres, l'inflation des salaires et des prix a fait que la compétitivité a cédé du terrain face à celle de l'Allemagne. Il ne faut donc pas s'étonner de voir les prévisions indiquer que ni l'Espagne ni l'Irlande ne sortiront de la récession avant 2010. La zone euro n'a pas fini de souffrir.
Ian Campbell
Traduction de Christine Lahuec 
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